Conchyliculture :
#Noéés #pertuis #biodiversité #ostreiculture #conchyliculture
Constat les 3 Pertuis sont perturbés dans leur biodiversité
©Copyright 2014 – La Rochelle Perspectives
Le projet du parc marin estuaire de la Gironde (photo)-pertuis charentais dans l’attente. Photo archive Sud Ouest / Etienne Beguin
Le bonnet d’âne, ni plus ni moins. Avec 6,52 microgrammes de pesticides par litre d’eau, le fleuve Charente est considéré comme le plus pollué de France, dans le tronçon compris entre le confluent des Eaux-Claires et celui du Né, soit grosso modo entre Angoulême et Cognac. Le chiffre est éloquent : trois fois supérieur au deuxième cancre de la classe aquatique, la Sèvre nantaise (2,86 μg/l). À noter qu’au-dessus du seuil de 5 μg/l, l’eau est considérée comme non potable, même après traitement.
Benoît Biteau, président de la commission ruralité, agriculture et pêche à la Région, qui se veut «Terre saine», ne s’étonne pas du tout des teneurs en pesticides de la Charente. « Il y a longtemps qu’on sait et qu’on dénonce. Mais que peut-on faire avec les 11,5 M€ pour accompagner les projets d’une agriculture différente face aux 660 M€ que la PAC (Politique agricole commune) distribue chaque année, encourageant une agriculture intensive, donc dévoreuse de pesticides. 660 M€, c’est 10 M€ de plus que le budget total de la Région. »
Benoît Biteau, élu radical de gauche, éleveur de vaches maraîchines, mène une croisade depuis vingt ans pour une agriculture plus respectueuse des milieux naturels : « Dans l’histoire de la pollution de la Charente, je ne voudrais pas qu’on désigne comme coupables les seuls viticulteurs. Les maïsiculteurs ont leur part de responsabilité. Et puis, il y a eu la mauvaise gestion des vocations territoriales, la réduction des prairies d’élevage, l’assèchement pour évacuer l’eau plus vite au printemps et faire de grandes cultures. On a effacé toutes les zones où on pouvait stocker de l’eau et avec l’utilisation des substances de synthèse, on en est venu à cette gestion catastrophique des milieux. Les conséquences, on les trouve à tous niveaux : dans l’eau de la Charente aujourd’hui, avec cette pollution record, et dans les phénomènes de mortalité des huîtres, des moules et des coquilles Saint-Jacques à l’embouchure de la Charente. Et qu’on ne me dise pas que ça n’a rien à voir. Tout est lié. »
Benoît Biteau, élu radical de gauche, éleveur de vaches maraîchines, mène une croisade depuis vingt ans pour une agriculture plus respectueuse des milieux naturels : « Dans l’histoire de la pollution de la Charente, je ne voudrais pas qu’on désigne comme coupables les seuls viticulteurs. Les maïsiculteurs ont leur part de responsabilité. Et puis, il y a eu la mauvaise gestion des vocations territoriales, la réduction des prairies d’élevage, l’assèchement pour évacuer l’eau plus vite au printemps et faire de grandes cultures. On a effacé toutes les zones où on pouvait stocker de l’eau et avec l’utilisation des substances de synthèse, on en est venu à cette gestion catastrophique des milieux. Les conséquences, on les trouve à tous niveaux : dans l’eau de la Charente aujourd’hui, avec cette pollution record, et dans les phénomènes de mortalité des huîtres, des moules et des coquilles Saint-Jacques à l’embouchure de la Charente. Et qu’on ne me dise pas que ça n’a rien à voir. Tout est lié. »
Selon le Centre d’étude et de valorisation des algues (Ceva), les échouages d’algues vertes ont été jusqu’à présent moitié moins importants cet été en Bretagne, mais plus importants en Normandie, Pays de la Loire et Charente-Maritime, en particulier sur les îles de Ré et d’Oléron. Une prolifération liée aux conditions météorologiques et à la concentration en azote dans les rivières.
Mais d’où provient cette concentration en azote dans les rivières si ce n’est que dans la pratique de l’agriculture intensive et l’emploi en grande masse de pesticides, d’engrais et autres produits phytosanitaires chères à la FNSEA.
Mais d’où provient cette concentration en azote dans les rivières si ce n’est que dans la pratique de l’agriculture intensive et l’emploi en grande masse de pesticides, d’engrais et autres produits phytosanitaires chères à la FNSEA.
Il reste une solution palliative concernant la production des algues vertes par les lisiers, méthaniser ceux ci et ainsi les valoriser en produisant de l’énergie.
Les coquillages meurent massivement, dans une indifférence quasi générale des pouvoir publics et de nos élus politiques. Nous assistons impuissants la mort lente des conchyliculteurs estuariens et littoraux sur lesquels repose, depuis des siècles, la vitalité de la conchyliculture et de la pêche en Charente-Maritime.
Les coquillages meurent massivement, dans une indifférence quasi générale des pouvoir publics et de nos élus politiques. Nous assistons impuissants la mort lente des conchyliculteurs estuariens et littoraux sur lesquels repose, depuis des siècles, la vitalité de la conchyliculture et de la pêche en Charente-Maritime.
Mortalité des Huîtres :


100 % de mortalité sur les filières du pertuis Breton, et sur certains bouchots. © Photo photo archive P.B.
En introduisant dans le milieu marin des triploïdes (dotées de trois lots de chromosomes et non de deux comme les huitres naturelles), nées en écloserie et non en mer, la généralisation de ces molusques stériles auraient appauvris le patrimoine génétique des huitres et leur résistances aux bactéries et aux virus. Huître trisomique et modification génétique, l’hybridation cause une mortalité forte des naissains et depuis cet été des adultes, Triploïde est ce adapté aux huîtres car c’est une manipulation génétique usitée sur le végétal, les angiospermes donc les plantes à graines. Dans ce cas ne doit-on pas employer le terme de trisomique??? Evidemment pour l’Ifremer c’est moins vendeur.
Mise au point en 1997 par l’Institut public français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer), et commercialisée en 2000, cette huître possède non pas 2n chromosomes (espèce diploïde, où chaque chromosome est apparié avec son homologue) mais 3n
La première conséquence est que ces huîtres sont stériles. Les ostréiculteurs qui élèvent des huîtres triploïdes ont donc perdu leur indépendance: ils sont dans l’obligation de passer par des écloseries pour renouveler leurs huîtres. Par contre, le consommateur semble y gagner, puisque, avec l’absence de gamètes, ces huîtres ne sont pas « en lait ».
La première conséquence est que ces huîtres sont stériles. Les ostréiculteurs qui élèvent des huîtres triploïdes ont donc perdu leur indépendance: ils sont dans l’obligation de passer par des écloseries pour renouveler leurs huîtres. Par contre, le consommateur semble y gagner, puisque, avec l’absence de gamètes, ces huîtres ne sont pas « en lait ».
Seconde conséquence, leur stérilité implique qu’elles ne dépensent pas d’énergie pour la reproduction et poussent donc plus vite que les autres.
La sélection génétique chez une espèce l’appauvrit. Dans une écloserie, une vingtaine d’huîtres en donnent des millions alors qu’en mer, les semences de millions d’huîtres se mélangent. Ils ont voulu développer des huîtres uniformes censées plaire davantage au consommateur et être plus résistantes. Voilà le résultat.
L’Ifremer a-t-il favorisé indirectement le développement d’un virus qui décime les parcs à 60 %, voire à 90 % ?
Autre point noir, l’Inra précise dans un avis de 2004 que si quelques huîtres tétraploïdes s’échappaient des écloseries, cela entraînerait «en une dizaine de générations, le basculement vers une population exclusivement tétraploïde»(croisement tétraploïdes / diploïdes).
Un malheur n’arrivant jamais seul, depuis 2 ans une bactérie, la Vibrio aestuarianus, s’attaque aux huîtres adultes, justement celles qui ont échappé à «OsHV-1». Et les triploïdes sont les premières touchées.
Un malheur n’arrivant jamais seul, depuis 2 ans une bactérie, la Vibrio aestuarianus, s’attaque aux huîtres adultes, justement celles qui ont échappé à «OsHV-1». Et les triploïdes sont les premières touchées.
Il y a peu, la France produisait 130 000 tonnes d’huîtres par an; aujourd’hui on plafonne à 80 000. Premier responsable de cette hécatombe : le virus de l’herpès, de son petit nom «OsHV-1»repéré en 1991 puis à sa souche variante apparue en 2008, qui tue jusqu’à 70% des jeunes coquillages dans les écloseries.
Depuis 2008, on constate d’importantes surmortalités sur le naissain (les huîtres juvéniles) mais l’été dernier on a aussi vu mourir un grand nombre d’huîtres adultes. L’hécatombe a touché pour la première fois les moules au printemps 2014, menaçant l’avenir de la filière..La dégradation des milieux naturels ne laisse aucune chance aux huîtres par les rejets des stations d’épuration et la contamination de l’eau douce rejetée ensuite dans la mer, par les pesticides.
L’Ifremer n’est pas qu’un organisme de recherche, il a aussi pour mission le contrôle et la qualité des produits de la mer. L’herpès virus est en train de décimer l’huître creuse Crassostrea gigas qui représente 90 % de la production mondiale. Si l’animal finit par s’adapter, les ostréiculteurs risquent d’avoir du mal à survivre.
L’Ifremer n’est pas qu’un organisme de recherche, il a aussi pour mission le contrôle et la qualité des produits de la mer. L’herpès virus est en train de décimer l’huître creuse Crassostrea gigas qui représente 90 % de la production mondiale. Si l’animal finit par s’adapter, les ostréiculteurs risquent d’avoir du mal à survivre.
L’Ifremer consacre beaucoup de temps aux questions de rentabilité. Résultat : les ostréiculteurs sont devenus dépendants des écloseries qui les fournissent en triploïdes, comme les agriculteurs vis-vis de Monsanto.
Voir les articles :
« Bavard comme une huite » Source : Canard Enchainé /Jeudi – Août 21, 2014
« OSTREICULTEUR TRADITIONNEL »: « les huîtres nées en mer »
« Les huitres sont malades » : France 3 Poitou-Charentes
[…] Pollutions marines dans nos pertuis Film vidéo pris le 26 février 1992 à La Pallice,zone de chef de baie à#LaRochelle ! Michel Crépeau avait donné le feu vert pour remplir un immense trou délimité par la jetée sud et un endigage autour. Ce fut un comblement scandaleux ultra rapide en attendant que l’ usine d’ incinération de Port Neuf soit terminée. j’ai voulu immortalisé à l’époque ce que l’on déversait par une rotation infernale de camions et autres usagers du moment, mais l’accès a été vite réglementé et gardé car il ne fallait pas montrer et divulguer ce que l’on y déversait et pour cause : des tonnes de boues radioactives qui auraient du aller en classe 2 dans les Deux-Sèvres mais que l’on a enfouies ici car le transport vers cette décharge était trop onéreux à supporter par la ville ! Comme le dépôt de l’ouest des Minimes venait de fermer et il fallait bien trouver une solution de rechange. C’était immonde. je signale en passant que « les minimes » surtout devant le techno forum a des boues radioactives qui y sont également enfouies mais motus et bouches cousues, les médias muselés de l’époque se sont bien garder d’en parler bien qu’il y ait eu des fuites (de presse ). Il y a encore des mémoires vivantes de l’époque qui peuvent témoigner si on les interrogeait ! Aussi peut-on se poser des questions sur le nombre de #cancers de la#thyroïde, #leucémies, #lymphomes, etc. dans le secteur de #laRochelle (Charente Maritime) et pourquoi c’est la tasse de thé des #radiologuesactuellement !!! #Médecins , #chirurgiens #cancérologues se posent aussi des questions !! A moins que #Tchernobyl en soit la cause …………… – La Rochelle avait deux dépôts d’ ordures enterrés (et peut être d’autres ) sur lesquelles on a construit l’université et des résidences sur le quartier des Minimes et l’autre sur « chef de baie, » des hangars. – sur #Aytré (17440) Près de la plage un ancien dépôt d’immondices aplani et planté d’arbres sur lequel on fait du vélo, du jogging de la promenade ! Qu’il y a-t-il d’enfoui dessous ? il y avait une #déchèterie à cet endroit réservée à tous les déchets et du jours au lendemain uniquement réservée aux déchets verts ! Pourquoi ? je me rappelle qu’un jour j’avais demandé à un gardien du site si je pouvais me laver les mains dans leur cabane de chantier, il m’a répondu oui . Je me suis donc laver les mains dans une eau noirâtre qui provenait du sous-sol !! Bizarre……. la pollution de la plage est soit disant due aux fientes de mouettes article sur le journal « Sud-Ouest »! Pour qui nous prend-on ? A t’on fait des prélèvements dans les canaux non rebouchés du bord de mer et le sous-sol de cet endroit ? Etc. ….. etc. – A l’Houmeau, bord de mer face à l’ile de ré (17137) commune limitrophe de La Rochelle, un immense terril d’ordures recouvert de terre et rempli par quelles communes à l’époque ? Et qu’il y a-t-il dessous ? Rappelez vous le titre d’un quotidien de l’époque : » les mouches à Alfred » car L’houmeau etait envahie par les mouches ! -avec le #trisélectif et l’usine d’incinération de Port-neuf, cela nous a fait oublier la pollution marine de la baie ,pertuis d’Antioche et pertuis Breton , les déchets radioactifs et la #dioxine dans l’air puisqu’il parait que tout est parfait maintenant dans le meilleur des mondes .. Vous avez été témoin, vous avez des des photos , des films, des articles de journaux locaux, des témoignages de ce temps révolu des décharges du secteur Rochelais ( CDA) , Faites le savoir par n’importe quel moyen car nos élus nous ont menti et nous mentent encore! Combien de décharges, de carrières etc , ont été remblayées avec des constructions dessus avec l’aval des services compétents ? on nous a fait croire que l’on dépolluait et on a tout enterré en pensant que l’on oublierait ! Pensons à nos enfants , l’avenir de la planète est en jeu . Il y trop de monde sur terre et les réserves ne sont pas inépuisables …..il faut réguler tout cela ! Tous les organismes de contrôles sanitaires pour le prélèvement des échantillons ( eau, air , chimique, radioactif ) doivent être indépendants !!! Toutes ces zones sont bien sur classées réserves naturelles car on peu empoisonner la Flore et la Faune naturellement sachant que que l’on ira plus y fouiller!! Et les « Verts » sont béats de tout cela ..: la politique un vrai panier de crabes …Verts bien sur ! […]